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Stéphane Crête
Publié le 30 nov 2010 par Stéphane Crête
Qu'ils soient maniaque de mode ou de musique, de voiture ou d'art de vivre, les gens pour qui le «rétro» est une religion partagent souvent l'opinion voulant que le passé est une plus grande source de bonheur que le présent. Certains d'entre eux prétendent qu'il n'y a rien de comparable à la vie d'antan et considèrent avec nostalgie que «c'était tellement mieux avant».
Avant quoi, pouvons-nous nous demander?
Avant que la télévision n'emprisonne les gens à la maison, les empêchant de socialiser autour d'un plancher de danse, ou d'une liqueur à 10 cennes. Avant que les discothèques ne dament le pion aux orchestres dans les bars, laissant à l'agonie toutes les salles de bal où il faisait bon danser au rythme d'un band live, parfois accompagné d'un chanteur de charme.
Avant que la danse ne soit qu'affaire de solitude en groupe, et que les cha-cha, mambo et swing ne deviennent obsolète. Avant que la tristesse et la disgrâce ne s'emparent du métier d'effeuilleuse, transformant le charme d'une Lili St-Cyr en vulgaire danse à 10. Avant que l'État cherche à tout prix notre bien et notre sécurité. Avant qu'on doive s'attacher en voiture, porter un casque en moto, ne pas fumer dans les lieux publics... Avant, avant, avant.
Comme un bouclier contre la modernité, les rockabilies affichent leur couleur, le bouton du temps qui passe sur le mode «arrêt».
D'accord. Je comprends. Mais ce qui est bien, ici encore, c'est la diversité. Juste à côté d'eux, on peut en voir qui ne jurent que par la modernité, pour qui maintenant est déjà dépassé. On peut voir aussi des anarchistes, des révolutionnaires, et des néo-futuristes. Ainsi, on peut comparer. Et choisir. Le passé, le futur, le no future. Pour ma part, je choisis le présent. C'est tout simple, je sais, mais.
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Historique
Années 50 - Prélude du rockabilly avec des pionniers du rock tels qu’Elvis Presley. Style musical très précis, dérivé du rock’n’roll, il perd de sa vigueur très rapidement à la fin de la décennie.
Années 70 - Le rockabilly connaît un regain de popularité, notamment en Californie et en Angleterre. La musique de style « garage » y trouve d’ailleurs ses origines.
Années 80 - Le groupe Stray Cats et d’autres provoquent une nouvelle émergence du genre musical et captive une nouvelle génération de rockabillies. Naissance du psychobilly, un mélange de rockabilly et de rock punk.
Années 90 - Les groupes de rockabilly se diversifient et perpétuent le genre. La recherche d’un son typique des années 50 fait partie de l’approche musicale.
Lexique
Un ado rockabilly des années 50. Habituellement, de jeunes rebelles se réunissaient autour de leurs voitures pour boire, écouter de la musique, parler de filles et danser. C’est avec des jeans roulés et en t-shirt qu’ils s’amenaient dans leur bagnole américaine, avec des coupes de cheveux stylisées à l’extrême grâce au gel.
est un mot valise associant rock et hillbilly, qui se traduit par « péquenot ». Un vrai rockabilly vient d’une classe pauvre du sud des États-Unis et il aime la musique et la culture rock.
Dans l’univers rockabilly, la pin up est la muse, celle dont on accroche le portrait sur un mur, particulièrement s’il s’agit d’un calendrier de garage. La pin up rockabilly est ronde, aguichante et pulpeuse.
Le jive tire ses origines de la danse swing. Pendant les années 40, la danse swing se pratiquait sur la musique des big bands. Avec les années 50 et la musique rockabilly, cette danse s’est transformée en rockabilly jive, une danse très énergique sur quatre temps.
Une voiture modifiée (hot rod ou custom), mais ayant un aspect négligé, habituellement de couleur noir mat.
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