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Stéphane Crête
Publié le 3 nov 2010 par Stéphane Crête
Je n'ai pas le temps. Coincé entre les « il faut » et les « je dois », j'ai vraiment beaucoup trop à faire. Travailler, rappeler des gens, vérifier une centième fois si je n'ai pas reçu un nouveau courriel, payer mes factures, poser mes pneus d'hiver, fermer ma cour, faire mon lavage, mon épicerie.
Mais je ne veux pas seulement « faire », je veux aussi « être ». Je dois donc également prendre du temps pour moi : manger mes 10 portions de fruits et légumes par jour, m'entraîner pour rester en forme, suivre un cours de yoga, nager ou jouer au badminton, prendre un bain, me faire masser, m'occuper de moi.
J'ai aussi des obligations sociales : entretenir mes amitiés, me faire voir à ce 5 à 7, rendre visite à un parent malade, donner du temps de qualité à mon couple et mes enfants.
Et puisque je ne veux pas me sentir en dehors du circuit, je dois aussi être à jour dans l'actualité, connaître les dernières nouvelles sportives, avoir vu ce nouveau vidéo tellement rigolo sur le net et être en mesure de donner mon opinion sur le plus récent livre de cet auteur incroyable dont tout le monde parle. Je prends aussi un peu de temps pour entretenir ma page Facebook, question de tuer le temps.
Il m'en reste alors bien peu, mais tout de même, par acquit de conscience, je prends un peu de temps pour signer une pétition en ligne de temps à autre, acheter un calendrier scout quand on vient le vendre à ma porte et envoyer un chèque à un organisme humanitaire une fois par année.
Mais donner de mon temps ? Impensable, manifestement. De tous les dons, c'est le don du temps qui est le plus précieux. C'est une denrée rare, un objet de convoitise. Alors je prends le temps, maintenant, de dire aux bénévoles toute mon admiration. Votre présence est inestimable. Vraiment.
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En bref
Historique
1688 - Après un incendie dans la ville de Québec, on crée le Bureau des pauvres, constitué de bénévoles qui fournissent argent, nourriture et vêtements aux personnes démunies.
Fin du 17e siècle - Les institutions religieuses comme l’Hôtel-Dieu (fondé en 1658), la Maison de la Providence (fondée en 1688) et l’Hôpital général de Québec (fondé en 1693) mettent en place des services destinés à la population.
1846 - Création de la Société Saint-Vincent-de-Paul après les épidémies de choléra et de typhoïde de la première moitié du 19e siècle. La Société dirige des dépôts de vêtements, aide des personnes à se trouver du travail et effectue des visites à domicile.
1851 - Fondation du Young Men’s Christian Association (YMCA). L’objectif de ces organismes est d’améliorer la condition de vie des hommes et des femmes en difficulté. Ils mettent sur pied une grande diversité de structures prises en charge par des bénévoles.
1937 - Ouverture du premier Centre d’action bénévole à Montréal. Son mandat est de soutenir le secteur bénévole et de le consolider en recrutant et en formant des bénévoles.
Années 1980 - Plusieurs types d’organismes bénévoles voient le jour : soupes populaires, refuges, maisons d’hébergement, etc.
2003 - Création du Réseau de l’Action bénévole du Québec, organisme qui regroupe la majorité des organismes bénévoles au Québec.
Lexique
Chaque collectionneur possède son propre nom commun selon le type de collection qu’il possède et entretient; des noms qui se terminent pour la plupart par -phile (qui signifie « être passionné de ») ou par -iste (qui signifie « être adepte d'une activité »).
Un collectionneur de Pères Noëls
Une rencontre ouverte au public où les collectionneurs ont l’occasion de présenter leur collection et d’en discuter avec d’autres.
(ou collectionnisme) Compulsion à collectionner, amasser ou ne pas jeter des objets.
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