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Stéphane Crête
Publié le 13 oct 2010 par Stéphane Crête
Je ne suis pas un collectionneur. Je me décrirais plutôt comme un « ramasseux ». C'est-à-dire quelqu'un qui cumule des affaires sans jamais vraiment y faire de l'ordre; qui augmente son lot de bébelles sans jamais les classer; qui arrête du jour au lendemain de bonifier ses avoirs, sans pour autant s'en débarrasser. Ça me fait donc un beau tas de trucs étranges, pas assez considérable pour en faire une collection, mais trop nombreux pour ne pas encombrer ma maison.
J'ai ainsi un début de collection de livres de bienséance et de bonnes manières (dont L'abc du savoir-vivre et 1000 questions d'étiquette), quelques disques live de fantaisistes québécois des années 1950, des verres miniatures, des cartes postales d'animaux... et surement d'autres choses insipides que la gêne me pousse à oublier.
Ajoutons au lot cet amoncellement de roches autrefois signifiant, constitué de pierres que je rapportais des lieux visités à chacun de mes voyages. Un jour, par souci de dépoussiérer le tout (au propre comme au figuré, sans doute) je les ai toutes rassemblées. Depuis, je ne sais plus trop quelle pierre devrait évoquer quel souvenir... et j'ai cessé ce rituel touristique.
J'ai donc beaucoup plus de plaisir à découvrir les collections des autres que de travailler à bâtir les miennes. J'ai toutefois un léger regret qui remonte... en 1979. Un ami m'avait appris que certains garages de notre ville possédaient des cartons d'allumettes avec des filles nues dessus. Très excités (mais discrets !) nous allions de garage en garage pour demander l'objet précieux sous prétexte que nous en faisions collection. Je n'ai jamais allumé autre chose que ma libido de jeune garçon avec ces allumettes... Et je n'ai aucun souvenir de ce que sont devenues ces créatures de feu. Dommage. Je les échangerais bien aujourd'hui contre quelques cailloux venus d'un pays lointain.
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Historique
Années 50 - Prélude du rockabilly avec des pionniers du rock tels qu’Elvis Presley. Style musical très précis, dérivé du rock’n’roll, il perd de sa vigueur très rapidement à la fin de la décennie.
Années 70 - Le rockabilly connaît un regain de popularité, notamment en Californie et en Angleterre. La musique de style « garage » y trouve d’ailleurs ses origines.
Années 80 - Le groupe Stray Cats et d’autres provoquent une nouvelle émergence du genre musical et captive une nouvelle génération de rockabillies. Naissance du psychobilly, un mélange de rockabilly et de rock punk.
Années 90 - Les groupes de rockabilly se diversifient et perpétuent le genre. La recherche d’un son typique des années 50 fait partie de l’approche musicale.
Lexique
Un ado rockabilly des années 50. Habituellement, de jeunes rebelles se réunissaient autour de leurs voitures pour boire, écouter de la musique, parler de filles et danser. C’est avec des jeans roulés et en t-shirt qu’ils s’amenaient dans leur bagnole américaine, avec des coupes de cheveux stylisées à l’extrême grâce au gel.
est un mot valise associant rock et hillbilly, qui se traduit par « péquenot ». Un vrai rockabilly vient d’une classe pauvre du sud des États-Unis et il aime la musique et la culture rock.
Dans l’univers rockabilly, la pin up est la muse, celle dont on accroche le portrait sur un mur, particulièrement s’il s’agit d’un calendrier de garage. La pin up rockabilly est ronde, aguichante et pulpeuse.
Le jive tire ses origines de la danse swing. Pendant les années 40, la danse swing se pratiquait sur la musique des big bands. Avec les années 50 et la musique rockabilly, cette danse s’est transformée en rockabilly jive, une danse très énergique sur quatre temps.
Une voiture modifiée (hot rod ou custom), mais ayant un aspect négligé, habituellement de couleur noir mat.
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