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Historique
Plus de 1000 ans avant notre ère, les peuples autochtones qui vivaient sur le sol québécois pratiquaient l’agriculture, cultivant du maïs, des haricots et des courges. Les colons français, puis britanniques ont poursuivi dans cette lignée, en diversifiant les cultures et en pratiquant l’élevage de bétail. C’est alors que l’agriculture est devenue un débouché mercantile impérial, en plus d’être une activité de subsistance et de troc. L’agriculture s’est mécanisée à la fin du 19e siècle et la productivité s’est imposée comme enjeu primordial dans la production agricole, avec l’industrie laitière comme chef de file.
La Première Guerre mondiale et la crise des années 1930 a fait énormément souffrir les agriculteurs canadiens-français, ce qui a eu pour conséquence de les ramener à une agriculture de subsistance. Malgré un petit regain d’énergie de l’agriculture commerciale après la Deuxième Guerre mondiale, les agriculteurs ont été nombreux à quitter leurs fermes et le monde rural à la recherche de meilleures conditions de travail en ville.
On comptait 120 000 fermes au Québec en 1930. En 2008, il n’en restait que 26 000. Les difficultés de passation à la génération suivante, la concurrence internationale et le surendettement des agriculteurs créent des problèmes persistants dans les campagnes du Québec. Autrefois affaire de famille, l’agriculture est maintenant une entreprise commerciale. Pourtant, certains agriculteurs et producteurs décident d’aller à l’encontre de cette tendance et de revenir à des méthodes de production à échelle humaine.
Lexique
Au Canada, une trentaine de fruits sont admissibles à cette catégorie. Ils doivent être exempts de défauts et avoir une forme, une coloration et un stade de mûrissement optimaux. Les aliments des autres catégories présentent les mêmes caractéristiques nutritionnelles, mais ne respectent pas les mêmes critères esthétiques.
Système de production agricole basé sur le respect des cycles naturels. Ces agriculteurs misent notamment sur la rotation des cultures, l’engrais vert, le compostage et le sarclage mécanique. Au Québec, l’agriculture biologique étant en forte demande, le nombre d’agriculteurs qui se tournent vers le bio est de plus en plus important.
Réglementation datant des années 1970 qui force les producteurs laitiers à détenir un permis pour chaque litre de lait vendu aux usines. L’offre et la demande sont donc équilibrées selon la consommation réelle canadienne.
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