Le mur

La seule et unique fois que Béat a mangé de la viande, c’était pendant son service militaire en Suisse, il y a plus de 20 ans. Il a maintenant 40 ans et est végétalien depuis la naissance !

Considéré comme un original dans sa jeunesse, il voit l’engouement grandissant pour ce mode de vie alimentaire d’un très bon œil. Sa femme MarieSol, chilienne et nutritionniste, est végétalienne depuis 20 ans.

Leurs deux enfants de 8 et 6 ans suivent le rythme depuis leur plus jeune âge. Ils maintiennent leur alimentation végétalienne autant pour des raisons de santé que d’éthique. Ils militent aussi depuis deux ans au sein de l’Association végétarienne de Montréal pour faire connaître leur mode de vie au plus grand nombre.

Anick Béland-Morin est locavore convaincue : elle ne s’alimente que de produits qui sont cultivés et produits ici. Native de la Beauce, elle a toujours eu à cœur le sort des agriculteurs du Québec.

Elle a mis sur pied il y a quatre ans le Marché de solidarité régionale, un espace physique et virtuel où se procurer des denrées locales commandées par Internet. Une grande partie de son temps est consacrée à la conservation, la préparation et la cueillette de ses aliments.

Pour Anick, le locavorisme est une façon de militer contre le mode de distribution des produits locaux, les dommages environnementaux causés par le transport des aliments par bateau et les conditions de pauvreté dans lesquelles vivent les agriculteurs de chez nous et d’ailleurs.

Maman de deux adolescents de 15 et 17 ans, Brigitte a toujours été passionnée d’alimentation et de santé. En 2000, elle délaisse son emploi à la banque et devient naturopathe et crudivore, convaincue que l’alimentation vivante est la clé d’un corps et d’un esprit en santé.

Ses enfants et son mari ne suivent pas son régime alimentaire, mais cela ne lui cause aucun souci : déshydratation, germination et lactofermentation côtoient cuisson sans problème dans la maisonnée.