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Quiz éclair
La parole aux chiffres+
200
nombre de membres de l’Association of Professional Piercers (APP)
2 sur 10
nombre de Canadiens qui avaient un perçage, un tatouage ou les deux en 2004.
36 %
pourcentage des 21-32 ans qui portent un tatouage aux États-Unis.
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En bref
Mon corps, une œuvre d’art
Ils considèrent leur corps comme œuvre d’art, qu’ils modifient temporairement...
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Historique
Les pratiques liées à la modification corporelle sont millénaires et ont eu cours partout dans le monde. Elles ont un lien avec les croyances spirituelles d’un peuple, représentent des rites de passage ou sont tout simplement associées à un code esthétique.
Le tatouage daterait de la préhistoire, particulièrement chez les peuples polynésiens qui ont largement développé ces techniques. Le mot tahitien « tatau » serait à l‘origine du mot anglais « tattoo » et de la version française « tatouage ». C’est l’explorateur James Cook qui a découvert ces techniques en 1770 lors de ses voyages d’exploration. Rapidement, le tatouage a été associé à la criminalité, au milieu carcéral et militaire et au marquage des « indésirables ». C’est dans les années 1970, avec les nouvelles méthodes moins douloureuses et plus hygiéniques, que le tatouage a gagné ses lettres de noblesse chez les hippies et les rock stars. Au Canada, la pratique était probablement très répandue chez les Amérindiens, mais a rapidement été bannie dans la colonie.
Le perçage prend ses origines à la période néolithique en Afrique, dans une tribu éthiopienne, les Mursis, qui portaient des labrets de pierre et des plateaux de bois sur leur lèvre inférieure. Quant au perçage nasal, c’est une coutume indienne également pratiquée au Pakistan. Les castes les plus riches portaient également des boucles aux oreilles, pratique qui existe depuis l’Antiquité et qui était réservée aux pharaons. En Amérique, les Mayas et les Aztèques se perçaient la langue par rituel, ce qui leur permettait d’entrer en contact avec les dieux.
On a retracé des modifications corporelles extrêmes jusqu’à 2000 ans avant Jésus-Christ, en Égypte. Elles sont encore pratiquées de manière rituelle en Afrique, où les tribus se scarifiaient, se brûlaient ou se coupaient au visage pour marquer leur passage à l’âge adulte, ou pour indiquer leur classe sociale. Pour plusieurs, la tendance à la modification corporelle extrême en Occident s’explique par la popularité des autres modifications corporelles et du fait qu’elle reste le meilleur moyen de se marginaliser. Fakir Mustafar, un Californien âgé de 70 ans, est aujourd’hui considéré comme le leader de la modification corporelle extrême. Il publie un magazine en plus d’offrir de la formation à ceux qui souhaitent pratiquer son art. Il a inventé le terme « primitifs modernes » pour décrire les adeptes contemporains de la modification corporelle extrême.
Encore au Canada, le perçage, le tatouage et la modification corporelle extrême ne font l’objet d’aucune réglementation précise et ne nécessitent aucune formation obligatoire. Le savoir-faire se transmet de maître à élève et les règles sanitaires sont dictées par quelques associations.
Lexique
Méthodologie et échantillonnage
Léger Marketing a été mandatée par MC2 Communication Média pour réaliser une étude auprès de la population québécoise afin de connaître son opinion à l’égard de diverses thématiques de Hors Série.
Pour ce faire, cinq sondages Web ont été réalisés en mai, juin, juillet et août 2010, chacun auprès d'un échantillon représentatif de 1000 Québécois(es), âgé(e)s de 18 ans ou plus et pouvant s'exprimer en français ou en anglais.
À l'aide des données de Statistique Canada, les résultats ont été pondérés selon le sexe, l’âge, les régions, la langue parlée à la maison, la scolarité et la présence d’enfants dans le ménage afin de rendre l'échantillon représentatif de l'ensemble de la population à l’étude.
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